Maman
Dix neuf cent cinquante quatre : une petite fille venait de naître toute jolie et très sage. Jusqu’à l’âge de cinq ans, la vie était facile pour elle. Et maintenant, ma souffrance a commencé, ma vie d’esclave n’a point de limite jusqu’à l’âge de seize ans.
C’était pas facile pour moi. C’était très dur, en plus j’étais timide, j’avais peur de répondre aux injures, aux reproches qui me blessent toujours au plus profond de moi.
Aujourd’hui j’ai cinquante trois ans, je me sens toujours vivre avec la peur dans mon cœur. Parce que je suis esclave de mes enfants. Mais c’est mieux, parce que c’est mes enfants.
J’en suis fière pour Jean et Néhémie.
maman